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Xavier Rudd, folk roots australien

Parce que le soleil a enfin décidé de timidement s’installer, que comme moi, tu as envie de soleil et de musique d’été, ma fibre hippie teufeuse va parler. So… Xavier Rudd est relativement parfaitement connu mais dans une sphère particulière seulement. Je suis là pour remédier à ton ignorance du bonhomme qui, en plus d’être beau gosse (si, si quand même) est un véritable électron libre !

  • Ma chanson coup de cœur : Creating A Dream
  • Le plus plus plus que j’adore : il amène son soleil australien.

Xavier Rudd, déjà bien connu

Là, comme ça, il pourrait avoir des airs de teufeurds bretons en festoches d’été. Ce n’est pas complètement faux mais ça ne se résume pas à ce cliché, tout simplement parce que plus qu’un côté roots (quand même beaucoup, hein), il prône un message d’harmonie et les valeurs de la Terre. Et ça marche (en tout cas avec moi).

En principe, je ne devrais pas avoir besoin de le présenter vraiment. Déjà parce qu’il roule sa bosse sur les scènes des plus grands festivals du monde depuis un sacré bail tout de même et qu’en plus, tu l’as sûrement entendu grâce à ça : Spirit Bird Lexer Remix , un remix assez moche de son Spirit Bird qui est autrement plus captivant (mais bon, on va pas chipoter : c’est sympa aussi le remix). Bref, tu l’as déjà entendu. De loin, mais au moins une fois, c’est sûr.

Ensuite, c’est une bête de scène. Mais genre une vraie : Lioness Eye, tu le plantes tout seul sur une scène avec ses trois bidouilles (et un peu plus) et il fait le show. Non seulement avec sa transe mais aussi avec l’énergie positive qu’il est capable de dégager, juste parce qu’il est…cool.

En tant que multi-instrumentiste, Xavier Rudd maîtrise toute sortes de guitares : électriques, acoustiques, à 6, 8, 12 cordes mais aussi le didgeridoo (évidemment), la stomp box, l’harmonica, le tambour aztèque (insolite mais charmant), le djembé, le banjo… et tout ça, bah ça donne un côté à la fois vraiment très roots et aussi vraiment très tribal jam. On aime, on aime beaucoup même. Ca veut dire qu’on peut en écouter des trucs très cools et des trucs bien plus insolites.

L’Australie à portée de main

Je l’ai découvert plus ou moins par hasard en tombant sur une version de No Woman No Cry) qui m’a tout simplement franchement convaincue. Après ça, Xavier Rudd a fait partie de mon univers sonore quasi quotidien parce que sur 8 albums, on trouve de quoi faire. Ma préférence va très nettement Food In The Belly qui réunit un univers hyper folk mais aussi plus tribal jam avec sa touche électro et toussa toussa, quoi. Mana en est un bon exemple. On y trouve un didgéridoo presque omniprésent et des percussions qui empêchent un plat monumental. Xavier Rudd ne se contente pas de faire partager une musique de bonne humeur et de soleil, il tente d’être un messager de la simplicité. Un attachement à des valeurs que, je dirais, de base plus qu’essentielles. Il est de la trempe de Rising Appalachia avec son côté roots transcendé. On aime ou on n’aime pas, c’est évident, et on accroche ou on n’accroche pas à un univers qui danse avec celui de Bob Marley tout comme celui de Tribal Spectrum. C’est un mélange des genres réussit qui évolue sans cesse, ne se répète jamais vraiment et tend à ressembler à un air de musique tribal sur fond rock, parfois électro.

Du coup, son dernier album, Nanna, est une évolution parfaite vers ce métissage qui fleure bon l’été et Xavier Rudd se paye une collaboration de choix avec le groupe United Nations tout aussi décalé que sérieux dans ce qu’il prône.

Le soleil à portée de main, la chaleur de l’Océanie et un zouk hippie entre reggae, folk et tendances aborigènes !

Olwen R.

To Let – 2002

Solace – 2003

Food In The Belly – 2005

White Moth – 2007

Dark And Shade Of Blue – 2008

Koonyum Sun – 2010

Spirit Bird – 2012

Nanna – 2015

Son site : http://www.xavierrudd.com/

Et là, c’est la playlist Youtube qui va bien avec l’article : abonne-toi !

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