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Platon Karataev, Magyar hippiesque

Cette semaine, My Little Univers parle musique. Ça faisait longtemps et ça tombe bien, c’est un son qui réchauffe par cette semaine un peu fraîchouille. C’est hongrois, c’est nouveau et ça fait du bien par ces petits matins d’hiver qui picotent.

  • Le coup de cœur : Orange Nights
  • Le +++ que j’adore : c’est doux, léger et entêtant.

Platon karataev, du magyar hippiesque

            On a tous lu Guerre et Paix, hein ! Naaaaan, j’déconne.  Je n’en ai lu que quelques pages. Ouais, les œuvres de la littérature russe, ce sont des gros morceaux. Mais pourquoi je te parle de Tolstoï ? Parce que si tu n’as pas lu ce monument de la littérature, tu ne sais pas que Platon Karataev (ou Karatayev) en est un des personnages principaux. Et pas n’importe lequel.

          Nope. C’est la figure de l’amour, de l’altruisme et de l’espoir. Rien que ça tu me diras. Mais oui. C’est la positivité incarnée, la volonté de voir le beau, le bien et de survivre à la souffrance (et tu sais ô combien les drames russes sont romantiques et plein de souffrance).

            Alors pourquoi choisir ce nom de groupe si ce n’est pour répandre cette image de bienveillance ? Je te le demande pas, je pense que c’est bien la réponse. Du coup, ça fait presque antinomique avec la réputation des Hongrois, cette image (littéraire elle aussi) du Magyar conquérant un tantinet en force et pas subtil (du tout). Et quand on écoute les quelques (trop rares) pistes disponibles de Platon Karataev (le groupe, hein… fais gaffe à ne pas confondre), on imagine aisément des p’tits gars simples et tranquilles.

Platon Karataev, tout nouveau tout beau

            Comme je le disais, trouver plus que 3 titres de leur EP Orange Nights relève du défi. Et parce qu’ils sont encore rares sur la toile et que je sens que ce n’est pas méga commercial (j’sais pas pourquoi…) je vais donner tout ce que j’ai dans ce billet. Et tout ce que j’ai, ça va tenir en un paragraphe (même pas) !

            Ils sont quatre (ou peut-être 3 en fait si on regarde les photos) : Czakó-Kuraly Sebestyén, Bradák Soma, Balla Gergely, Jáky András (si tu retiens les noms, tu as un bon point !), ils sont de Budapest et Hongrois (donc). Ils se sont formés en 2016 et sorte leur premier EP Orange Nights dans la foulée. 3 titres qu’on trouve assez facilement sur Internet : Orange Nights, Elevator et Rust.

            Voilà voilà… je crois que j’ai fait le tour des infos disponibles pour le moment. Mais bon… est-ce que c’est vraiment important pour savoir écouter ce qu’ils décrivent eux-mêmes comme de l’indie folk ? Ils n’innovent pas le genre mais font du bien tout de même parce que c’est léger, parce que ça donne envie de sautiller dans les nuages et puis aussi un peu parce que ça parle de bienveillance (même si je mets un bémol sur Rust qui a un petit air chrétien un peu prononcé (peut-être)).

            Aller, on attend la suite pour confirmer… ou pas !

Olwen R.

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